Les élèves de 2nde 2 étaient de nouveau conviés à une séance d'observations astronomiques le Jeudi 17 janvier. La nuit tombe encore tôt et la séance a eu lieu de 19h à 20h.
Les basses températures, de -5 à -6 °C permettaient d'obtenir des images très piquées de la Lune à son premier quartier.
Nous avons tourné ensuite le télescope vers Jupiter alors très haut au sud dans la constellation du taureau, entre Aldébaran, l'œil rouge de la bête et les Pléiades. Aldébaran se situe dans la constellation du taureau. Son nom est alpha tauri. En arabe, "al dabarān" signifie "le suiveur". En effet, elle suit les Pléïades, comme suivent les poussières glaciales une comète. Sa brillance est telle que dans le ciel nocturne, elle est facilement repérable. En revanche, même si elle semble faire corps avec l'amas des Hyades, Aldébaran se situe à mi chemin entre celui-ci et la terre. C'est une simple impression visuelle. Aldébaran est une géante rouge de couleur orangée. Après avoir consommé tout son hydrogène, elle se nourrit principalement d'hélium et s'étend à prendre un diamètre 13 fois plus important que le soleil.
Les élèves ont pu deviner la tache rouge de Jupiter, formation météorologique permanente sur cette planète.
Dernier objet visé : la grande nébuleuse d'Orion, dans la constellation du même nom, qui semblait se lever au-dessus du Prisme. Une nébuleuse (du latin nebula, « nuage ») désigne, en astronomie, un objet céleste d'aspect diffus composé de gaz raréfié et/ou de poussières interstellaires.
La constellation d'Orion est l'une des constellations les plus facilement repérable dans le ciel d'hiver. Il faut la chercher vers le sud. C'est un grand H écrit dans le ciel ou encore un grand sablier qu'on ne peut manquer !
La nébuleuse d'Orion est un énorme nuage de gaz d'une trentaine d'années-lumière de diamètre situéà environ mille six cent années-lumière de la Terre. Ce nuage est visible car il est éclairé par quatre jeunes étoiles très chaudes connues sous le nom de Trapèze d'Orion.
